Club Jean-Martin:Un moulin au Mali
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Une bonne nouvelle !
Les opérations « pièces rouges île Rouge – Madagascar » et « bol de riz » de l’an passé avaient permis une récolte de 510,32 euros. Une partie de cette récolte était destinée à nos Sœurs au Mali pour la construction d’un moulin à grains……. Il est là !...
Sœur Marie-Rose vous le présente….
Bougouni, le 3 avril 2009
Bien chers amis,
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Le 20-02-09 ses pieds ont été cimentés profondément dans le béton.
Le moteur tourne. Du 3 au 16 mars, 2 meuniers : Mr Jakité et Mr Samaké ont été initiés à la mouture des noix de karité. La saison des noix bat son plein. Les jeunes filles les cueillent de grand matin à la lumière de la torche.
Les noix sèchent dans les fours à l’extérieur, et à présent, elles sont prêtes à passer sous « les dents ».
L’affluence est quotidienne, pas de répit pour les meuniers qui accueillent aussi des cuves pleines de noix venant du village voisin. Chaque soir, « les dents » sont changées car le maïs attend pour le petit déjeuner. Le mil passe aussi à son tour, lui, est très apprécié pour les autres repas.
Attention, vous ne venez pas moudre pour rien : 30 centimes, pour la mesure : une petite cuvette plastique de couleur verte, couleur de l’espérance. Nous espérons vivement que le moulin aura longue vie.
Lisa et Laura, 2 jeunes allemandes, en stage chez nous au Mali ont eu la chance de participer à la joie des femmes, lorsque le moulin est entré en fonction. Elles ont eu droit à toutes les danses traditionnelles, après la leçon d’alphabétisation. Cette formation avance, les femmes et le « dugutigi » = le chef du village, y sont toujours fidèles.
En juin, l’apprentissage de base sera terminé.
Si les femmes le désirent, nous pourrons encore consolider la formation, de janvier à juin 2010.
Les femmes ont décidé de vous écrire, mais la lettre ne m’a pas encore été remise. Je vous la ferai parvenir, avec les photos à l’appui.
Avec tous les villageois, les membres de la Pastorale Sociale, la Communauté des sœurs de la Divine Providence, la paroisse de Bougouni et ses responsables, nous vous redisons : « la calebasse de la reconnaissance ne sera jamais brisée ».
Quelle sera cette reconnaissance ? La meilleure, à notre avis, sera de bien entretenir le moulin afin qu’il puisse longtemps rester au service des femmes, de leurs enfants et pourquoi pas de leurs petits enfants.
A chacun et à chacune nous réitérons notre gratitude. Nous vous faisons plein de bénédictions.
« Aw ni baraji ». Toi et la recompense « ALA, k’aw kene to ».
Que Dieu vous garde en bonne santé.
De ma part, toute ma reconnaissance pour votre fidélité sans faille à notre mission.
Affectueusement. Sr Marie-Rose